Chez les adultes, les victimes se répartissent ainsi :

 

• 31 % sont des femmes adultes
• 3 % des hommes adultes

 

17 % des victimes sont de sexe masculin¹

 

• 14 % : jeunes garçons de moins de 18 ans 
• 3 % : hommes adultes

Trocmé et Wolfe (2001) révèlent également que les garçons dont l’âge se situe entre 4 et 7 ans sont environ trois fois plus nombreux à être les victimes dans les cas corroborés des abus sexuels que dans tout autre groupe d’âge chez les garçons.²

 

 

Selon le programme de Déclaration uniforme de la criminalité (DUC 2) ², l’accusé est un membre de la famille

 

• dans 51 % des cas des abus sexuels sur des filles âgées de moins de 12 ans;
• dans 46 % des cas sur des garçons du même âge.

 

Chez les jeunes garçons, les agressions sexuelles surviennent davantage à l'extérieur du milieu familial¹ :

 

• entraîneur de sport, professeur, etc.

 

Plus de huit victimes sur dix connaissaient leur agresseur.¹

 

• Dans 98 % des cas, c’est une personne de sexe masculin
• Dans 2 % des cas, l’agresseur est de sexe féminin 
• 20 % des agresseurs sexuels sont âgés de moins de 18 ans

 

SITUATION³

 

Il existe très peu de données sur la prévalence des agressions à caractère sexuel à l’égard des hommes, adolescents ou adultes, et ce, pour trois principales raisons :  une proportion Importante des études sont réalisées uniquement auprès de populations féminines ;  lorsqu’ils sont inclus dans l’étude, les hommes le sont surtout pour évaluer les taux d’agressions à caractère sexuel qu’ils ont commis; lorsque des données sur la prévalence d’agression sexuelle chez les hommes sont recueillies, elles ne sont pas publiées ou elles sont traitées comme celles concernant les femmes, ceci principalement parce que les taux de prévalence sont trop faibles [Tourigny et Lavergne, 1995].

 

Les données existantes montrent toutefois que les taux de prévalence/incidence des agressions à caractère sexuel chez les hommes adultes et adolescents sont nettement plus bas que ceux des femmes adultes et adolescentes : chez les adolescents, les taux varient entre moins de 1% et 13 % selon la méthodologie utilisée; chez les hommes adultes, on rapporte davantage de coercition sexuelle, et elle se situerait, dans la majorité des études, à moins de 10 % [Tourigny et Lavergne, 1995]. De plus, on indique que la coercition sexuelle subie par les hommes, caractérisée principalement par la pression psychologique, est moins sévère que celle subie par les femmes [Struckman-Johnson, 1988].

 

 

CONSÉQUENCES

 

Consulter l’onglet « Conséquences ».

 

 

 

1) www.agressionssexuelles.gouv.qc.ca/fr/ 

2) Gouvernement du Canada, Abus sexuel à l’égard des enfants, Centre national sur la violence dans la famille, 2006 

3) Gouvernement du Québec, Les agressions sexuelles : STOP, 1995