Chez les hommes

 

 

 

 

Chez les hommes1, on observe une corrélation entre les antécédents de violence sexuelle pendant l’enfance et :

 

  • l’anxiété, la dévalorisation, la honte et le sentiment de culpabilité, la dépression, le syndrome de stress post-traumatique, l’isolement social et les comportements de retrait, les flashbacks, le trouble dissociatif de l’identité, l’engourdissement émotionnel, la colère et l’agressivité, l’hyper-vigilance, la passivité de même que le souci anxieux de plaire aux autres;
  • l’apparition, à l’âge adulte, de cinq troubles de l’humeur, troubles anxieux ou troubles d’alcoolisme et de toxicomanie ;
  • la consommation d’alcool ou d’autres drogues, l’automutilation, le suicide, la dépression, la rage, les relations tendues, les problèmes d’identité et de concept de soi de même qu’un malaise à l’égard des activités sexuelles;
  • un risque accru d’infection à VIH ;
  • l’anxiété et la confusion à propos de l’identité sexuelle et de l’orientation sexuelle;
  • un risque accru d’extériorisation agressive;
  • les démêlés avec le système de justice pénale.

 

 

 

 

 

 

 

1)       Schachter, C.L., C.A. Stalker, E. Teram, G.C. Lasiuk, et A. Danilkewich. Manuel de pratique sensible à l’intention des professionnels de la santé – Leçons tirées des personnes qui ont été victimes de violence sexuelle durant l’enfance, Ottawa, Agence de la santé publique du Canada, 2009